Swamplandia, ou les Everglades, un paradis perdu ?

         Cette série m’a été inspirée par le roman « swamplandia » écrit par l’Américaine Karen Ruselle. J’ai pris ces photos dans les Everglades en Floride aux Etats-Unis. Le livre raconte la vie d’une famille de dompteurs d’alligators sur un îlot perdu des « Ten Thousand islands », sur la côte ouest des Everglades .

Hilola Big Tree

          Derrière la fiction se cache un véritable pamphlet écologique. L’auteur, à travers son roman, donne une vision poétique d’un paradis perdu. Ces marais exotiques, fascinent par leur beauté, mais sont aussi d’une grande fragilité, regorgeant d’une vie sauvage unique au monde. C’est tout naturellement que j’ai traduit son univers en noir et blanc, car c’est ce qui me semble le mieux restituer l’inquiétante splendeur de ces paysages, faits de mangroves, d’immenses étendues herbeuses, et dont les crocodiles restent les gardiens. Cette série est donc le résultat de la rencontre entre mon imaginaire, un roman et la réalité des Everglades.

 

Les Everglades ont été un milieu sauvage et vierge durant des milliers d’années, même les Amérindiens les évitaient. Les indiens Séminoles et Miccosukkee s’y installèrent poussés par les pionniers européens qui repoussaient les indiens dans les régions les plus hostiles à l’Homme là où personne ne voulait s’installer.

Aujourd’hui les indiens Miccosukee vivent toujours dans les Everglades au sein de leur réserve ou à proximité et y exercent des activités commerciales et de spectacle. Ils sont notamment passés maîtres dans l’art de dompter les alligators mais leur conditions de vie restent précaires et ils restent très peu intégrés au reste de la société américaine.

Quelques photos provenant des archives de la réserve Indienne :

ville de Miami en 1910 !

Une réponse à « Swamplandia, ou les Everglades, un paradis perdu ? »

  1. Hello, c’est marrant parce qu’au contraire moi j’ai été déçue de ce parc national. Alors je ne m’attendais pas à voir la même chose qu’en Californie, mais je me faisait une idée plus « vivante » des Everglades. La période n’était pas propice non plus je dois l’avouer, 3 jours avant IRMA peut-être que les animaux ont senti le vent tourner …

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